Une mainf de rue des étudiants |
Les huit étudiants concernés ont été écartés pour un
(1) an à cause de leur implication dans la séquestration de dix membres du personnel
administratif, le 23 février 2015. « La séquestration, selon le code pénal
haïtien, est un crime. Pour la bonne marche de l’institution, nous n’avons pas
traité le dossier comme cela devrait être. Toutefois, nous sommes obligés d’agir
pour changer le comportement violent des étudiants », a déclaré M. Roldano Auguste,
recteur de l’UPAG.
Le rectorat maintient sa décision jusqu’à nouvel ordre.
« Ces étudiants pourraient être réintégrés si seulement ils acceptent de rédiger
une lettre d’excuses publiques à l’université et à la communauté artibonitienne »,
a ajouté M. Auguste.
En dépit de cet avertissement, les protestataires
n’entendent pas lâcher prise. « La décision du rectorat est injuste. Nos collègues
ont été expulsés parce qu’ils réclamaient la mise en place d’une bibliothèque
moderne, le recrutement de professeurs qualifiés et la construction d’un bloc sanitaire »,
a lâché l’un d’entre eux.
Les étudiants grévistes ont menacé de boycotter le
reste de l’année académique pour forcer le rectorat à capituler. Dans la
foulée, ils ont déjà organisé plusieurs sit-in et manifestations de rue.
Parallèlement, les protestataires ont dénoncé l’augmentation
des frais de reprise des examens. Ce montant, ont-ils dit, passe de 100 gourdes
à 1475 gourdes. Ils ont également invité le ministère de l’éducation à prendre
les mesures qui s’imposent pour résoudre la crise.
J.C
Commentaires
Enregistrer un commentaire