La porte du bureau soudée par les protestataires |
Les
protestataires se sont élevés contre une éventuelle réduction de leurs salaires
de 50 %. Selon Jean-Baptiste Augustin, porte-parole des contractuels, la
rémunération mensuelle d’un technicien est de 6.000 gourdes.
« Les
autorités savent très bien ce que c’est que la responsabilité d’un père de
famille. Réduire cette pitance de 50% est une injustice, s’est indigné M.
Augustin. Le ministère doit faire retrait de cette décision !».
Des poids lourds barricadant la barrière du bureau |
Les
grévistes ont également dénoncé l’absence prolongée de la directrice de
l’institution, l’ingénieur Olguine Dieudonné. Ils ont appelé les autorités
concernées à nommer un remplaçant pour le bon fonctionnement du bureau. «Nou
bouke», «Direktè san pèdi tan» sont quelques messages qu’ils ont laissé sur les
murs de la DDA-MTPTC.
Le
4 novembre 2014, la cérémonie d’installation de Mme Dieudonné a été boycottée
par un groupe de jeunes gonaïviens. Une autre tentative des supérieurs
hiérarchiques a été également échouée. Depuis lors, l’ingénieur dirigerait la
boite à distance.
La grève
des contractuels a une grave répercussion sur le fonctionnement de
« Dignité », la compagnie de transports d’écoliers. Les bus étant
garés sur la cour de la DDA-MTPTC.
J.C
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