Vue de la Rue Fabre Geffrard |
De Bigot (entrée sud) au centre-ville, des deux côtés
de la rue, des marchands de vêtements et de matériels électroménagers usagés
exposent leurs articles. Les garagistes, les marchands de vaisselles et de
produits cosmétiques s’y installent également. La chaussé – partie réservée aux
véhicules- devient l’unique option des piétons.
Avec la prolifération des motocyclettes, cette situation met en jeu la sécurité
de la population. Les victimes sont nombreuses.
Les périphéries des sites historiques ne sont pas non
plus épargnées. Aux abords de la place d’armes, des marchands de toute sorte
sont remarqués. Le même constat pour le Mémorial de l’indépendance. N’en
parlons pas de la Cathédrale du souvenir dont la clôture (en fers forgés) sert
d’étagères aux détaillants.
Le laxisme des autorités communales est critiqué par
certains observateurs. Selon eux, la politique de l’autruche ne doit pas être
appliquée dans la cité de l’indépendance. « Aux Gonaïves, il y a un problème de
droit. Les autorités refusent de prendre leur responsabilité. Dans une
situation pareille, la société civile doit s’impliquer beaucoup plus pour
provoquer le changement réel », a déclaré Michelet Dorgilles, avocat au
barreau de la juridiction.
Nous avions été voir M. Louidor pour savoir qu’est-ce
qui empêche l’exécution du projet. Comme d’habitude, il dit n’être pas prêt à
intervenir dans la presse.
En 2011, sous l’administration de Jean Osner Amisial,
une campagne similaire a été lancée. Elle n’a pas été aboutie. Face à la résistance
des marchands, les autorités avaient décidé de faire marche arrière.
JC
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