La DDA-PNH pose la problématique de la sécurité

M. Berson Soljour (avec micro). Archives
A l’occasion du 21e anniversaire de la Police nationale d’Haïti (PNH), la Direction départementale de l’Artibonite (Dda) a organisé, le week-end écoulé, une journée de réflexion sur la problématique de la sécurité dans la région. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation de la mission de l’institution.


Le titulaire de la DDA-PNH, M. Berson Soljour, a indiqué que la police n’était pas là pour produire de la sécurité. Sa principale mission, a-t-il expliqué, est de garantir un climat sécuritaire où tout le monde peut vaquer librement à ses occupations. «Par manque d’informations, très souvent, des concitoyens incriminent la police», a déploré M. Soljour. Il dit souhaiter que les gens considèrent l’institution à sa juste valeur.

Pour le commissaire Jean Isemagne Auguste, responsable de la police communautaire dans l’Ouest, la police n’a pas le monopole de la sécurité. Il invite la population et tous les acteurs concernés à jouer leur partition pour éliminer les risques pouvant nuire à l’ordre public. «La sécurité est une chaîne et chaque citoyen en est un maillon», a soutenu M. Auguste.

Pour sa part, Me Mésac Philogène, substitut commissaire à la cour d’appel, a salué la bravoure des policiers. Il a plaidé en faveur de la consolidation de l’institution. De l’avis du magistrat, il est anormal qu’il y ait un policier pour mille habitants. «Pour la bonne marche de la société, une police efficace est nécessaire. Une harmonie parfaite entre la police et la justice est également indispensable», a déclaré le magistrat.

Différents acteurs de la chaîne pénale, des représentants de la société civile, du secteur transport et des étudiants ont participé à ces débats. Au terme des discussions, certains d’entre eux ont avoué mieux comprendre le rôle de la police.


JC

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