Les périphéries de l’hôpital la Providence dotées d’un réseau d’eau


Quatre ans après l’inauguration de l’Hôpital la Providence des Gonaïves (HPG), la Direction nationale d’eau potable et d’assainissement (Dinepa) a honoré sa part de responsabilité. Depuis environ un mois, au moyen d’un réseau hydraulique construit dans les périphéries, elle alimente cette structure sanitaire en permanence. C’est un soulagement pour les responsables qui essaient de joindre les deux bouts.


En outre, de son maigre budget, l’alimentation en eau a été l’un des plus grands problèmes auxquels faisait face l’HPG, l’établissement sanitaire de référence de l’Artibonite. Selon le directeur exécutif, le Dr Jude Rénélique, pour faire fonctionner notamment le bloc opératoire, quotidiennement, l’administration se voyait dans l’obligation d’acheter au moins dix camions citernes d’eau. En moyenne, ces dépenses s’élevaient à plus de 300 000 gourdes par mois. Bien trop grandes pour cette institution qui nécessite une enveloppe mensuelle de 4 à 5 millions de gourdes, d’après le responsable.

La localité de Morne-Blanc où est construit l’hôpital est une zone aride. L’eau potable est une ressource rare. Avec la construction du réseau, un an et demi après son installation, le directeur dit pouvoir enfin respirer. « La tâche n’a pas été du tout facile. Je m’en réjouis vivement ! », a déclaré M. Rénélique. Il a promis de s’acquitter de ses bordereaux régulièrement afin de garantir le bon fonctionnement du système. Le directeur en a profité pour appeler les autres bénéficiaires à contribuer à la pérennisation du système.

En amont de l’hôpital, un réservoir d’environ 100 mètres cubes est construit. À en croire le directeur général de la Dinepa, Guito Edouard, cette infrastructure va alimenter l’établissement en permanence. « L’hôpital ne peut pas fonctionner sans eau. C’est pourquoi une considération spéciale lui est octroyée», a-t-il indiqué. M. Edouard déclare compter sur la collaboration des responsables de l’hôpital pour la gestion efficace de ce réseau qui a coûté 133 440 470 gourdes.

D’après le directeur général, près de 20 000 riverains bénéficieront du système d’adduction d’eau potable. Un réservoir de 171 600 gallons (650 m3) et huit kiosques sont construits pour faciliter la distribution. À l’avenir, a annoncé M. Edouard, la Dinepa compte alimenter les foyers par des prises domiciliaires.


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