Moise Jean-Charles a Saint-Marc |
Très tard dans la soirée du dimanche 18 octobre 2015, Moïse
Jean-Charles, leader de Platfom Pitit Dessalines, a visité la ville des
Gonaïves. Il a été accueilli par des milliers de partisans et sympathisants qui
l’attendaient depuis plus de trois heures au centre-ville, en face de Madan
kolo. Revenant de Saint-Marc, malgré la fatigue, avec une voix enrouée, M. Jean-Charles
a séduit le public.
D’entrée de jeu, le candidat s’est pris aux troupes
onusiennes. La présence de cette force étrangère sur le sol, a-t-il estimé, est
une insulte à la mémoire du père de la nation, l’Empereur Jean-Jacques
Dessalines. L’ancien sénateur du Nord dit être à prêt à se sacrifier pour libérer
le pays des néocolonialistes. Il invite les habitants des Gonaïves, ville de l’indépendance
d’Haïti, à le supporter dans cette démarche. «Nous devons lutter pour
sauvegarder notre fierté, notre dignité et notre souveraineté», a martelé M.
Jean-Charles.
Le leader de la Platfom pitit Dessalines entend mettre
en place un ensemble de dispositions pour consolider la souveraineté du pays. D’abord,
à travers l’éducation, il souhaite élever une novelle génération de citoyens
responsables. Ensuite, remembrer l’agriculture et créer des opportunités économiques
pour tous les enfants de Dessalines. «A l’instar de papa Dessalines, nous
voulons que tout le monde ait les mêmes opportunités», a indiqué Moïse Jean-Charles.
Durant son quinquennat, a-t-il dit, la ville des Gonaïves
aura à bénéficier de quelques projets importants dont, le réaménagement du
wharf de Sedren et l’achèvement de la construction du complexe administratif. Le
chouchou des opposants de Martelly a salué le courage des Gonaïviens qui,
malgré vents et marées, ont su tenir le coup.
Les partisans de Moïse Jean-Charles aux Gonaïves se
disent mobilisés pour l’élection de leur leader. Ils se sont montrés très
hostiles à l’égard de Pierre-Louis Opont, président de l’institution électorale.
Ils l’invitent à corriger son cahier pour éviter les irrégularités du 9 aout
dernier. « Si Moïse pa la nap mare Opont », ont-ils scandé à la fin
du meeting.
J.C
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