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Gaétan Garon,
un médecin canadien, a été installé mercredi 13 mai 2015 comme directeur
exécutif ai de l’Hôpital la Providence des Gonaïves (HPG). Il est le premier étranger à occuper ce poste
au sein du plus grand centre hospitalier de la région.
A défaut d’un Haïtien qualifié, un Canadien prend les
rênes de l’HPG. Mme Florence D. Guillaume, ministère de la santé publique, a
donné l’investiture à cet expert de la santé parce que celui-ci s’y connait
dans le domaine. « Nous voulons éviter autant que possible de commettre
des erreurs qui sont évitables », a-t-elle soutenu, sous les yeux du
personnel médical, des autorités locales et des membres de la société civile.
La ministre a reconnu que l’institution a un problème
de gestion. L’état, a-t-elle souligné, ne peut pas continuer à gaspiller des
millions de dollars de dons. « Par respect pour ces gens qui nous
assistent, nous voudrions qu’ils nous accompagnent », a martelé Mme
Guillaume.
Le nouveau directeur est nommé pour six mois. Le temps
de trouver un haïtien compétent, responsable et disposé pour le poste. Le
processus serait déjà en cours.
L’ambassadeur du Canada en Haïti, Mme Caldwell
Saint-Onge, s’est réjoui de la présence de son compatriote à la tête de
l’hôpital. Elle a salué le courage de M. Garon pour avoir accepté de contribuer
à la relance de l’hôpital. Comme d’habitude, la diplomate dit espérer que l’HPG
deviendra un modèle de gestion et de gouvernance à reproduire dans d’autres
hôpitaux de référence.
Le directeur par intérim a déclaré partager les
préoccupations des responsables et des patients. Il a indiqué qu’il va utiliser
toute son énergie et les ressources disponibles pour tenter de combler les
attentes.
M. Garon œuvre
dans le secteur sanitaire depuis une cinquantaine d’années. Il a passé près de
dix ans en Afrique dans l’administration de centres hospitaliers.
Dans le domaine de la santé, l’HPG est le plus grand
investissement du Canada en Haïti. Depuis sa réouverture le 4 novembre 2014, cet
hôpital de référence fait face à beaucoup de difficultés. Manque de personnels
qualifiés, insuffisance d’intrants de toute sorte, salaire inapproprié,
matériels non livrés, sont, entre autres, certains problèmes identifiés par M. Moïse
Marc-Henry, membre du conseil d’administration de l’HPG. Cette structure
souhaite que des efforts soient consentis pour soulager les patients.
J.C
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