M. Privert. Photo: Challengenews.com |
Dans la cité de l’indépendance, les opinions sont
divergées sur la fin du mandat du président provisoire de la République,
Jocelerme Privert. Si certains opposants farouches exigent son départ, d’autres
chefs d’organisations souhaitent que son mandat soit prolongé au-delà du 14
juin 2016.
Les proches du Parti haïtien tet kale (Phtk) et de
Ayiti an aksyon (AAA) dans l’Artibonite ne cessent pas de réclamer le départ du
président provisoire. Ils ont déjà organisé plusieurs mouvements de rue pour
exprimer publiquement leur frustration. Selon eux, le chef de l’exécutif
constitue un obstacle à la résolution de la crise politique. Comme prévu dans
l’accord du 5 février 2016, cette coalition
a exhorté M. Privert à quitter le pouvoir au terme de son mandat.
Les autres organisations politiques qui étaient
hostiles à l’administration de Martelly prônent le contraire. Elles plaident en
faveur de la prorogation du mandat du chef de l’Etat. D’après l’un de ces activistes,
Kesner Simon, le président ne pouvait pas tout faire dans 120 jours. Ces
groupes organisés disent souhaiter qu’un nouvel accord soit trouvé entre les
acteurs politiques pour garantir une certaine stabilité dans le pays.
Pour sa part, la candidate malheureuse à la députation
des Gonaïves, Mme Nétlande Pierre Dérius, invite le président de la République
à se comporter en leader. De son avis, M. Privert doit inévitablement composer
avec les partis politiques. Mme Dérius en profite pour lancer un appel à la
raison aux parlementaires qui réclament la tête du président provisoire. «Les
députés et les nouveaux sénateurs ont tous été investis dans l’illégalité. Ils
sont aussi fragiles que M. privert», a tranché celle qui continue de clamer sa
victoire face au Député de Ayiti an aksyon, Guy Jacob Latortue.
JC
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