Jovenel Moise (avec le Micro). |
Le surnommé
« Nèg bannann nan » dit ne pas comprendre pourquoi les politiciens
haïtiens ont du mal à s’entendre autour d’une idéologie commune. Pour élucider
ses déclarations, le prétendant s’est référé à la dissolution des différents
groupes créés au lendemain de la publication des résultats définitifs de la
présidentielle. « Je suis la cible. Au lieu de s’unir pour me contrecarrer, ils
ont préféré de se laisser guider par leur désir personnel », a-t-il regretté.
En toute chose, a renchéri l’entrepreneur, l’intérêt de la masse doit être
primé. Il demande à ses adversaires de faire le dépassement de soi en vue de
sauver le pays.
D’un autre coté, le
candidat a dénoncé un groupe de gens qui, dixit-il, s’érige contre tout changement
dans le système. Il assimile ces personnes aux « forces des
ténèbres ». Selon Jovenel Moïse, cette couche de la société souhaite
maintenir le pays dans l’instabilité et l’inconstitutionnalité. De son avis, ce groupe serait hostile à son
élection à la magistrature suprême de l’Etat. « Le 7 février 2017, un
président légitime doit prendre les rennes de la République pour rétablir
l’ordre », a-t-il soutenu. Jovenel Moïse appelle ses partisans à être
vigilants durant tout le reste du processus électoral pour éviter toute
duperie. Il invite également l’institution électorale et l’exécutif à prendre
leurs responsabilités.
En dépit des
catastrophes naturelles et la situation compliquée des victimes, M. Moïse croit
que les élections ne sont pas hypothétiques. D’après lui, Haïti n’est pas le
premier pays à confronter ses genres de problèmes. « Pèp la swaf eleksyon.
Pa gen wout pa bwa. 20 novanm bonè bonè ! », a conclu Nèg bannan nan.
JC
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