L'ambassadeur Yves Mazile et Lucien Jura (Porte-parole) |
De concert avec les autorités municipales, la présidence d’Haïti projette d’organiser des funérailles collectives pour les trente-huit victimes du drame aux Gonaïves. L’annonce a été faite ce mardi 14 mars 2017 par Lucien Jura, porte-parole de l’institution, au terme d’une rencontre avec les parents éplorés.
Aucune date n’est encore retenue pour chanter les obsèques qui seront probablement chantées sur la place d’armes. La présence confirmée du chef de l’Etat, Jovenel Moïse, et de certains dignitaires ralentit les préparatifs. Les parents ne voient pas cela d'un bon œil puisqu’il y a des cadavres qui ne peuvent plus attendre. Ils pressent la présidence et les autorités municipales de mettre les bouchées doubles.
Lucien Jura s’est dit conscient de la situation. Toutefois, il demande un peu de temps. « Il faut aller vite mais aussi bien. Au niveau des infrastructures logistiques, il faut un minimum de préparation », a martelé le porte-parole. D’après M. Jura, l’équipe présidentielle ne souhaite pas se substituer à la mairie des Gonaïves. Son implication vise uniquement à faciliter les choses.
Deux jours plus tard, la présidence est incapable de dresser un bilan précis. Elle envisage d’utiliser une méthode comparative de données pour déterminer le nombre exact de personnes mortes. N’empêche qu’elle planifie des mesures d’assistance. « Nous voulons accompagner les concernés le plus possible », a indiqué Lucien Jura.
Certains parents déclarent apprécier les démarches des autorités. Ils disent souhaiter que les mesures annoncées soient exécutées. « Très souvent, les promesses ne sont pas honorées. Espérons que ce ne sera pas le cas », a martelé l’un d’entre eux.
Après le drame, dix-neuf blessés ont été admis à l’hôpital La Providence des Gonaïves. Deux de ces patients sont dans un état très critique. Le centre hospitalier de référence de l’Artibonite ne peut pas les soigner convenablement. Des dispositions seront prises par les autorités pour les aider à s’en sortir.
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