Yves E. Adéclat (Adysem) servant le Tchaka |
La deuxième édition de cet événement a eu lieu, le week-end écoulé, dans le cadre enchanteur de Paradis Village. Au menu, des jeux et des plats traditionnels. Entre autres, mentionnons le « doukounou (un gâteau typique)», le lido, les jeux de carte et de billes. Le cerf-volant, les contes, le lago (cache-cache), la course à œuf et la marelle étaient également au rendez-vous. Le « tchaka » servi [par La Causerie Bar] dans un « kwiy » (bol fabriqué avec de la calebasse) a été très apprécié.
Les jeunes et les adultes ayant fait le déplacement ont pu revivre leur enfance. Ils se sont amusés à fond. Des enfants ont pu découvrir certaines pratiques totalement nouvelles. Des amis séparés depuis des lustres se sont recroisés sur le site. L’ambiance a été conviviale. « C’est une excellente initiative. Elle m’a permis de me détresser et de faire des retrouvailles », s’est réjouie une participante.
« Il n’y a plus de toupie. Les filles ne jouent plus aux osselets. Les gadgets électroniques ont tout remplacé », a regretté Jerson Termilus, porte-parole de l’association. De son avis, dans une société, il y a des choses qui ne doivent pas disparaitre. M. Termilus s’est surtout accentué sur celles qui caractérisent notre identité. « Kilti nou se nanm nou. Il faut la préserver. Ann file l’ monte ! », a-t-il conseillé.
A la prochaine édition, le combat de coq, les danses et d’autres jeux traditionnelles seront ajoutés. L’idée est de faire des Gonaïves, le centre de la renaissance des pratiques traditionnelles d’Haïti.
Plezi Boul était à l’origine un forum Whatsapp. Aujourd’hui, l’association s’étend sur tous les réseaux sociaux. Elle commence également à s’installer dans les communautés. File l’ monte est la première grande initiative de Plezi Boul.
JC
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