Le Secrétaire d'Etat a l’Alphabétisation, Emile Brutus. Photo: Sadrac Théodore/HPN |
La caravane du changement se déroule dans la vallée de
l’Artibonite depuis un mois. Les travaux avancent bon train. Cependant, dans
cette région du pays, l’illettrisme bat son plein. De l’avis des autorités, ce
problème qui pourrait constituer un obstacle à l’atterrissage des résultats
escomptés doit être pallié. Ainsi, à l’intention des concernés, le jeudi 1er
juin 2017, une campagne d’alphabétisation a été lancée.
Dans la vallée, la majorité des planteurs ne savent
pas griffonner leurs noms. En raison de cet inconvénient, ils ne peuvent pas se
conformer convenablement aux technologies agricoles. M. Émile Brutus,
secrétaire d’État à l’Alphabétisation, s’est dit conscient de cette situation
incohérente. Il estime qu’il est nécessaire de soutenir les cultivateurs. « Si
les bénéficiaires n’ont pas accès à la connaissance, le rendement de leur
travail sera dérisoire. Donc, l’alphabétisation est indispensable à la réussite
de la caravane », a indiqué M. Brutus.
Selon le secrétaire d'État, la caravane n’appartient
pas au chef de l’État. Sa réussite ou son échec affectera toute la population
haïtienne. En ce sens, Émile Brutus encourage toutes les structures étatiques
et la société civile à apporter leur contribution. « Le pays est nôtre. Il est
temps de soutenir les bonnes causes », a-t-il soutenu. La caravane concerne
près de 300 000 ménages. La secrétairerie d’État à l’Alphabétisation utilisera
ces mêmes données pour dépister le nombre de personnes qui seront
alphabétisées. D’ici la fin du mois de juin, les fiches seront disponibles et
traitées. La campagne durera aussi longtemps que la caravane.
Généralement, les organisations utilisent cent quinze
dollars américains pour alphabétiser une personne. N’ayant pas un gros budget,
M. Brutus entend utiliser les ressources du pays pour compenser ce manque. Les
élèves du troisième cycle, les cadres de la caravane et les agents de
l’administration publique ayant la capacité seront intégrés dans le programme.
« Nous allons former les élèves pour développer des compétences de solidarité
chez eux. Une quantité des 80 000 agents de la fonction publique fournira une
heure par semaine. Si on n’utilise pas cette stratégie, le programme sera bâclé
dès le départ », a déclaré Emile Brutus.
D’après M. Brutus, les classes devraient commencer au début du mois de juillet. Les élèves sont en train de préparer les épreuves de fin d’année. Seront-ils disponibles pour les éventuelles séances de formation ? La sélection des cadres qualifiés de la fonction publique sera-t-elle faite à temps ? Tant de questions que certains citoyens se posent.
D’après M. Brutus, les classes devraient commencer au début du mois de juillet. Les élèves sont en train de préparer les épreuves de fin d’année. Seront-ils disponibles pour les éventuelles séances de formation ? La sélection des cadres qualifiés de la fonction publique sera-t-elle faite à temps ? Tant de questions que certains citoyens se posent.
Au cours de son séjour dans le département de
l'Artibonite, le secrétaire d’État a visité les différentes localités en
chantier. Dans le cadre de son programme, il s’est entretenu avec des
responsables d’organisations de développement de la vallée. M. Émile Brutus
était accompagné des membres de son bureau et de l’ancien ministre de
l’Agriculture, l’Agr. Thomas Jacques.
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