Photo Google |
Le responsable de la DDAA, l’agr. Renaud Géné, a indiqué que les travaux génèrent 3 682 emplois. Le projet s’étend sur vingt-quatre jours. Durant cette période, a informé le directeur, 180 kilomètres de canaux d’irrigation seront curés, 170 mètres de berge seront réaménagés et des travaux de gabionnage seront réalisés sur des pistes agricoles. « Au terme de ces travaux importants, les planteurs connaîtront des jours meilleurs», prédit M. Géné.
Le directeur tenait à préciser que son équipe n’a aucune implication dans la gestion des fonds du projet. La tâche de son institution, a-t-il souligné, consiste uniquement à superviser et à coordonner les activités. «Le PAM traitera directement avec un partenaire financier pour le paiement des travailleurs», a expliqué M. Géné. D’après l'agronome, cette entente est une stratégie qui vise à dissiper le doute des bénéficiaires et de combattre le trafic d’influence des «politiciens» qui voulaient s'accaparer du projet. Le technicien appelle à la vigilance et à la collaboration des planteurs afin d’atteindre les objectifs fixés.
Les travaux ont ramené le sourire au visage des planteurs de la plaine des Gonaïves qui étaient aux abois. Ils n’ont pas tari d’éloges envers cette initiative. Depuis plusieurs années, leur zone de production est confrontée à la sécheresse. La quasi-totalité des pompes à irrigation sont dysfonctionnelles. Les canaux et les drains, constate-t-on, sont dans un état déplorable. En raison de ces problèmes récurrents, l’eau ruisselle difficilement dans les plantations. «La plaine, le grenier de la commune, avait grandement besoin de ce coup de pouce», a relaté le porte-parole de l’Association des irrigants de Grand-Mont, M. Obenson Dousset.
Après la perte des dernières récoltes,Jocelyne Blanc, une riveraine de Pont-Tamarin, 1re section des Gonaïves, déclare miser sur ces travaux pour améliorer sa situation économique. L’agriculture est sa principale source de revenu. «Des infrastructures adéquates, c’est tout ce que nous réclamons pour satisfaire nos besoins», ajoute Mme Blanc. La cultivatrice invite le titulaire de la DDAA à tout mettre en branle pour que le projet puisse se réaliser comme prévu.
JC/Le Nouvelliste
Commentaires
Enregistrer un commentaire