En vue d’une meilleure gestion de la période cyclonique, vendredi 9 août 2019, un exercice de simulation (simex) a été effectué dans le département de l’Artibonite. Réalisée sous l’égide de la Direction de la protection civile (DPC) et l’Association citoyens sans frontières (ACSF), cette activité se veut un moyen de renforcer les capacités des Comités communaux de protection civile (CCPC). Les acteurs concernés ont salué cette initiative qui, ont-ils expliqué, les aidera à parfaire leur plan de contingence.
« Evaluer les compétences et les capacités de réaction des membres des CCPC est indispensable », a déclaré Herby Dalencourt, délégué départemental de l’Artibonite. La séance de simulation, de son avis, est une excellente manière d’évaluer l’efficacité des stratégies qui ont été adoptées. Dans le cadre des efforts visant à réduire les dégâts, le coordonnateur du Centre d’opération d’urgence départementale (COUD) a dit s’engager, cette année, à mobiliser toutes les ressources nécessaires.
Selon le chargé de projet de l’ACSF, Jean Yves Jason Muscadin, le simex est le suivi d’une formation qui a été organisée au bénéfice des membres des comités communaux. « Actuellement, il est important de vérifier si les différentes notions ont été bien assimilées », a-t-il fait savoir. À travers les exercices, M. Jason a dit vouloir encourager les bénéficiaires et les aider à mieux comprendre leur mission et leur rôle. De manière spécifique, a-t-il indiqué, cette expérience a pour objectifs de tester leurs capacités à recevoir et à analyser l’information météorologique, à communiquer les informations aux structures locales et à diffuser les alertes à la population en temps réel.
De son côté, Dr Yolène Suréna, coordonnatrice de projet à la DPC, s’est félicitée du dévouement des acteurs locaux. Dans un pays comme le nôtre où les catastrophes naturelles sont très fréquentes, a-t-elle souligné, ces derniers doivent rester sur leurs gardes. Mme Suréna appelle les membres des CCPC à desservir la population avec le même engagement afin d’atteindre l’objectif zéro mort. « Face aux catastrophes naturelles, plus nous sommes préparés, moins nous serons exposés aux dangers », a-t-elle soutenu.
Au cours de l’exercice de simulation, le Centre d’opération d’urgence départementale (Coud) a été activé. Durant quatre heures, toutes les cellules communales ont été mises en branle. Selon les constats, un accent particulier a été mis sur le traitement des données, l’un des piliers de la gestion des risques et désastres. Les acteurs ont dû travailler comme si le pays était dans l’oeil du cyclone. « Cette expérience sera renouvelée chaque année. Nos pairs doivent être toujours aptes à accomplir valablement leur devoir », a avancé Faustin Joseph, coordonnateur départemental de la Protection civile.
JC/LE NOUVELLISTE
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